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Conférence sur le climat à Belém: l'agriculture fait partie de la solution

Quatre personnes à l'âge d'environ 30 ans et à la peau colorée recouvrent un sol sec avec une couche de matière organique. Le sol est brun, le ciel est clair et en arrière-plan il y a un arbre et des arbustes.

Le paillage consiste à recouvrir le sol d'une couche de matière organique comme des feuilles mortes et des résidus de culture. Cela améliore la rétention d'eau et empêche la croissance des mauvaises herbes. (Photo : Sustain Sahel, Lilian Beck)

La conférence sur le climat COP30 à Belém, au Brésil, est axée sur la transformation mondiale des systèmes alimentaires et l'agriculture durable. Pour l'Institut de recherche en agriculture biologique FiBL, c'est une évidence: l'agriculture peut – et doit – jouer un rôle central dans la lutte contre la crise climatique. Grâce à des méthodes de culture écologiques, des sols sains et des systèmes résistants, elle peut contribuer activement à la protection du climat.

(Frick, 07.11.2025) L'agriculture est extrêmement affectée par le changement climatique, et ce partout dans le monde: des sécheresses qui s'étalent dans le temps et des épisodes météo extrêmes provoquent des mauvaises récoltes et mettent en danger la sécurité alimentaire. En même temps, ce secteur est responsable d'une bonne partie des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

La COP30 de Belém, au Brésil, constitue une plateforme plus que jamais nécessaire pour renforcer les stratégies d'adaptation, les innovations et les conditions politiques requises pour une agriculture résiliente au climat. Aux yeux du FiBL, les résultats scientifiques doivent faire partie intégrante de ces discussions au sommet.

Le FiBL fait en effet partie d'un réseau mondial qui développe, en collaboration avec les agriculteurs, les scientifiques et les politiques, des solutions pour l'agriculture de demain. L'agriculture biologique offre des leviers concrets à cet égard:

  • La formation d'humus améliore la fertilité des sols et augmente le stockage du carbone.
  • Une gestion optimisée des engrais et des cycles fermés des nutriments réduisent les émissions nocives et préservent la fertilité des sols.
  • Les systèmes agroforestiers augmentent la productivité et la résilience climatique.
  • La gestion des troupeaux réduit les émissions et préserve les ressources.

Le FiBL présente ses recherches à la COP30 et montre la voie vers l'avenir

Trois exemples concrets montrent comment les approches biologiques et agroécologiques peuvent aider à s'adapter au changement climatique. Ils seront présentés lors de l'événement en ligne du FiBL le 11 novembre à 15h CET à la COP30 à Belém: 

  • " Pouvons-nous sauver le monde? " – Résultats d'un projet suisse d'agriculture favorisant la séquestration du carbone (Markus Steffens)
  • " L'agroforesterie au Sahel " – Des preuves tangibles au Mali et au Sénégal (Harun Cicek, Christian Grovermann, Assane Beye, Tesfamichael Wassen)
  • " Durée de vie allongée, émissions diminuées " – Conclusions issues d'études sur le secteur laitier en Suisse (Catherine Pfeifer)

La longue expertise du FiBL montre que c'est seulement quand la recherche, la politique et la pratique travaillent de concert qu'on peut rendre l'agriculture résiliente au climat, productive et durable. La COP30 est l'occasion d'ancrer globalement les stratégies biologiques et agroécologiques comme réponse efficace à la crise climatique et alimentaire.

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Communiqué aux médias
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